Emily Hoyos renonce à son parachute doré
Faire de la politique autrement, c’est possible, même quand on est au pouvoir ! Ecolo le prouve au quotidien.
Ces informations rendues publiques par La Libre de ce 08/03/2012, sont la preuve qu’Ecolo tient ses promesses.
Emily Hoyos, notre nouvelle co-présidente, vient de renoncer à la totalité des indemnités auxquelles elle avait droit en tant que présidente du parlement wallon et députée, soit 120.000€ !
« Par la présente, veuillez acter ma démission de mon mandat de députée wallonne et communautaire, qui prendra effet le mardi 13 mars au soir. Je vous informe par ailleurs que je renonce à la totalité de mes indemnités de départ, tant celles liées à mon mandat de présidente qu’à celles liées à mon mandat de députée »
Et elle explique :
« Tout simplement parce que je démissionne le 13 et que j’ai un salaire dès le 14, confie-t-elle. … Si je n’avais pas de travail, par contre, j’aurais eu besoin de cette somme. Car, comme vous le savez, les parlementaires, à la fin de leur mandat, n’ont pas droit au chômage. Mais ce n’est pas le cas puisque je deviens coprésidente d’Ecolo. Je ne cherche pas à me différencier ou à me distinguer de la sortie de mandat de président de José Happart, mais juste à être conforme à mes valeurs et à celles de mon parti. »
L’ancien président José Happart, à sa sortie de charge en 2009, avait considéré lui que les 530.000€ d’indemnités de départ (ou parachute doré) étaient des « acquis sociaux », provoquant un scandale, sans voir où était le problème puisque ce montant exhorbitant était légal.
Emily Hoyos avait, nouvelle présidente du parlement wallon, suspendu un temps le versement de l’indemnité de sortie de son prédécesseur. Elle a par ailleurs donné un coup de balai sur certaines pratiques au sein de l’assemblée régionale, fidèles aux engagments pris et transcrits dans la Déclaration de Politique Régionale, et ne s’est donc pas fait que des amis.
Pour nous, c’est un geste médiatique, certes, mais aussi tout en cohérence avec nos valeurs, loin de la démagogie à deux balles. Une évidence.