Le Ministre wallon de la Mobilité répond….

Publié le 28 avril 2020
Rédigé par 
breyercatherine

Dernièrement, la Députée sombreffoise a interpellé le Ministre Wallon du Climat, de l’Energie et de la Mobilité, responsable des Travaux Publics, sur les problèmes rencontrés au carrefour du Docq et sur la sécurisation de la N93, la route Namur-Nivelles qui traverse Sombreffe de part en part.

Valérie Delporte interrogeait en ces termes :
… Pour ce qui est de la N93 (Namur-Nivelles) dans son passage au cœur de Sombreffe, la largeur et la longueur de la chaussée, ainsi que l’insuffisance d’aménagements pour faire respecter la vitesse et sécuriser la traversée ont pour résultat que la limitation à 50 km/h n’est quasi jamais respectée.
Il résulte de cette infrastructure que la circulation des enfants à vélo pour se rendre à l’école et la traversée piétonne sont considérées comme dangereuses et que l’espace public n’est pas convivial pour les villageois. Rappelons que la chaussée est bordée par deux écoles fondamentales et dessert la plupart des commerces de l’entité. La traversée des véhicules est également compliquée, tout comme celles des cyclistes sur le RAVeL. Aucun aménagement de sécurisation n’a été prévu dans le Plan 2019-2024 concocté par votre prédécesseur C’est pourquoi je souhaiterais aborder avec vous les problèmes spécifiques de sécurité rencontrés à Sombreffe. Et voir s’ils pourraient être analysés par la Région pour évaluer comment mieux sécuriser la N93 dans sa traversée de Sombreffe et y favoriser le développement de la mobilité douce.

Monsieur le Ministre a-t-il eu des demandes émanant des autorités communales pour étudier un aménagement de la traversée de Sombreffe ?
Le cas échéant, quelles mesures ont été proposées pour améliorer la situation décrite plus haut ?
Sinon, ses services peuvent-ils étudier les problèmes de mobilité spécifiques à Sombreffe et plus précisément les possibilités d’un réaménagement de la traversée du village par la N93 ?

En mars, le Ministre Philippe HENRY répondait en ces termes :
« Le village de Sombreffe est – comme de nombreux villages wallons – traversé par des nationales où la vitesse des véhicules est importante. La situation des villages le long des nationales, avec les commerces, écoles et les services que l’on y trouve, est assez compliquée. Nous sommes devant des objectifs antagonistes : d’une part, les automobilistes et les camions souhaitent traverser l’agglomération rapidement. D’autre part, les habitants souhaitent réduire les nuisances liées au trafic routier et se déplacer en sécurité dans le village. Il faut donc trouver un compromis pour que les déplacements par routes restent possibles tout en veillant à la sécurité et à la qualité de vie des habitants des villages traversés.

Dans l’état actuel des infrastructures, il me semble important d’accorder plus d’importance à la sécurité et à la qualité de vie des habitants. Je suis donc favorable aux aménagements routiers ainsi qu’aux mesures visant à réduire la vitesse afin de rencontrer les besoins des habitants.

Le SPW est conscient des problèmes au carrefour du Docq et a organisé une Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) en 2013. La CPSR préconise un changement des aménagements du carrefour par modification du plan de feu ou la construction d’un rond-point. En 2016 et 2018, la Commune de Sombreffe a rappelé par courrier adressé au SPW les problèmes de sécurité au carrefour du Docq. Pour remédier aux problèmes de sécurité, le SPW va construire en 2020 deux nouveaux îlots avec des balises lumineuses et supprimer les poteaux tricolores se trouvant sur ces îlots. Par la suite, le SPW envisage une révision complète de l’aménagement du carrefour ainsi que le placement d’un radar de franchissement.

Les aménagements de sécurité propres à la traversée de Sombreffe n’ont quant à eux pas encore été définis et planifiés par le SPW. Je dois examiner dans quelle mesure il sera possible de financer une amélioration de la sécurité sur ce tronçon au cours de cette législature, en tenant compte des nombreuses demandes qui me sont adressées et du budget disponible ».

Enfin, les choses commencent à bouger… Avec comme ligne de conduite : la sécurité des habitants de nos villages…