Lors du Conseil communal du 20 février, une motion relative à l’identification des nuisances aériennes a été proposée par la majorité.

Cette motion est issue des discussions entre les conseillers, majorité comme minorité, lors d’une commission communale. Elle vise à interpeller le Ministre en charge de la politique aéroportuaire et à sensibiliser le gouvernement wallon aux nuisances sonores engendrées par certains appareils survolant Ligny et Tongrinne à basse altitude ou hors horaires autorisés !

En effet, le gouvernement wallon souhaite renforcer le contrôle des dépassements sonores de certains appareils qui enfreignent la loi sur les niveaux sonores. Jusqu’à présent, la situation que vit bon nombre d’habitants de Ligny et Tongrinne a été trop longtemps ignorée par nos autorités. Pour le bruit excessif au décollage comme pour les manœuvres d’atterrissage.

Les autorités wallonnes doivent aussi se mettre en ordre et respecter les règles européennes en matière d’exposition aux nuisances sonores de sa population. Le réseau de sonomètres existant en Wallonie devait être étalonné et étendu aux endroits critiques pour effectuer un réel suivi, pouvant aller jusqu’à des amendes et sanctions.

En ce sens, les conseillers écologistes ont demandé au Conseil communal de rajouter une série d’amendements complémentaires dont un seul a été accepté par la majorité et envoyé au Ministre compétent.

En voici la teneur : « Considérant que la mesure exacte et correcte des dépassements sonores constatés par des sonomètres dûment étalonnés et judicieusement placés permettrait de dresser procès-verbal d’infraction environnementale aux règles en vigueur en Wallonie, ce qui constituerait un levier financier important poussant les compagnies à éviter les dépassements sonores ».

Il nous semble, en effet, que seul le contrôle précis par de nouveaux sonomètres sombreffois, bien étalonnés, est en mesure de faire bouger les compagnies aériennes, moyennant un suivi administratif et coercitif des dépassements sonores. Les amendes perçues pourront servir à alimenter le fonds pour les actions environnementales comme à Bruxelles.

Nous sommes conscients qu’une partie de la population sombreffoise est peu ou pas dérangée par ces nuisances sonores. Elles interviennent à certains moments de l’année, selon la direction des vents. Par contre, d’autres personnes sont très fortement marquées par ces nuisances, qui impactent très négativement leur qualité de vie.

Nous devons donc rester très attentifs et faire respecter les lois environnementales pour la qualité de notre cadre de vie commun. C’est une garantie pour éviter que la situation actuelle ne s’aggrave et que les nuisances se fassent encore plus impactantes pour le plus grand nombre d’entre nous.

Le détail des amendements non retenus peut être obtenu auprès d’Eric Vanpoelvoorde, conseiller : evanpoel@ecolosombreffe.be